Intégrer les photographies au paysage urbain, au trottoir, au bitume, impose un déplacement symbolique du regard.

Les photographies au sol peuvent être piétinées par les passants. Volontairement ou involontairement, les portraits symboliquement écrasés, peuvent donner lieu à un malaise, à un questionnement sur cette pratique commune du regard indifférent, compatissant, accusateur.

Le pont c’est à la fois le mythe « si tu ne travailles pas bien, c’est sous les ponts que tu dormiras », mais c’est aussi une triste réalité de l’exclusion.

Le pont a pour fonction de relier, de mettre en communication, c’est l’une des ambitions de ce travail. Le pont n’est qu’un lieu de passage et de flux, alors qu’il est parfois un lieu de vie pour ces personnes.

Les photographies au sol incitent les passants à s’y arrêter, à faire une pause dans leur trajectoire sans qu’une démarche personnelle initiale ne les y ait conduit. Le passant a alors le choix de piétiner ou de regarder ces photographies.

De « sous le pont », ils passent symboliquement à « sur le pont ».
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#1 Lyon septembre de la photographie 2006, "des corps dans la ville"
Installation pont Bonaparte, Lyon.

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#2 Festival d'Avignon 2007
Installation pont Daladier, Avignon.
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